Pour la plupart des Québécois, le mot « chêne » fait référence à un grand arbre à bois dur. En fait, il s’agit du terme vulgaire (commun) pour désigner de très nombreuses espèces d’arbres et d’arbustes. Dans l’hémisphère nord, il y a plus de 300 espèces de chêne! Les classifications développées par la botanique permettent de s’y retrouver. Prenons cet arbre rare qu’est le chêne blanc d’Amérique, par exemple. Si lors d’une promenade en forêt vous aviez eu la chance de tomber sur ce géant majestueux, voici en langage scientifique ce que vous auriez vu : un Quercus alba L., c’est-à-dire une plante trachéophyte (sous-règne) angiosperme (division) de la classe des dicotylédones et de la sous-classe des Hamamelidae, de l’ordre des Fagales et de la famille des Fagaceae. Son entretien nécessite quelques conseils. Vous pouvez contacter Arbraction pour connaître nos prix pour l’élagage, le haubanage, le déchiquetage et les autres travaux d’arboriculture.
Nous devrions donc toujours au moins utiliser une épithète spécifique quand nous parlons du chêne — et des autres arbres — puisque plusieurs différences existent entre les espèces. Voyons rapidement quelques-unes d’entre elles.
Les chênes sont pour la plupart de grands arbres solides et imposants au feuillage dense. Comme il y a de nombreuses espèces, les feuilles prennent toutes sortes de formes, dont la plus courante et caractéristique est la lobée. Des feuilles qui, l’automne, peuvent prendre différentes couleurs vives : rouge, orange, jaune, roux, etc., et qui une fois tombées présentent l’avantage de se décomposer rapidement. Idéales donc pour le compostage. Hormis chez les spécimens âgés, le chêne demande peu d’entretien. Il faut procéder aux tailles normales consistant par exemple à enlever les branches mortes ou cassées. Si une protection de paillis est nécessaire à la base des jeunes pousses afin d’y maintenir un sol frais, une fois adulte, l’arbre n’a pas besoin d’être arrosé ni engraissé. Les chênes sont des arbres majestueux qui comblent bien de grandes zones ensoleillées. Les chênes verts sont somme toute résistants aux maladies.
Toutes les variétés de chêne peuvent néanmoins être affectées, voire mourir d’une maladie appelée flétrissement du chêne. En fait, c’est en réagissant à la présence d’un champignon (Ceratocystis fagacearum) se développant sur l’aubier que l’arbre suffoque : les thylles et les gommes qu’il produit pour se défendre finissent par entraver la circulation de la sève. L’arbre se flétrit par le fait même. Les essences du groupe des chênes rouges meurent généralement durant l’année de leur infection, tandis que les chênes blancs peuvent surmonter la maladie, mais mourront de ses suites après plusieurs années. Le flétrissement et le brunissement du feuillage s’amorcent à la cime de l’arbre ainsi qu’au bout des branches, puis touchent toute la couronne. Les symptômes débutent en mai. Même les feuilles vertes tombent systématiquement à mesure que la maladie s’aggrave.
En forêt, le chêne s’adapte aux aléas de la nature et n’a pas à être élagué. En ville, du moins en banlieue, l’environnement artificiel fait en sorte que les chênes, comme n’importe quelle essence, ont parfois besoin d’un petit coup de main dans leur développement. On peut les avoir plantés au départ à un endroit où ils sont maintenant trop à l’étroit, leurs branches mortes constituent un risque pour les piétons, leur feuillage fait dorénavant trop d’ombre, etc. Quoi qu’il en soit, un chêne gagne à être suivi par un arboriculteur. Ce dernier anticipe l’effet esthétique de l’arbre, détecte les maladies et procède à des tailles préventives ou de croissance. Ainsi, l’élagage n’est jamais trop agressif (enlèvement de 20% de la ramure max. par année), ce qui renforce l’arbre au lieu de le stresser indûment. Tailles légères, tailles précoces et baume cicatrisant sur les plaies de coupe : voilà des principes incontournables en arboriculture et en élagage.
On peut faire élaguer son chêne par un spécialiste tout au long de l’année, mais pas lors de températures extrêmes, en période de montée de sève, lors de la floraison ou de la fructification, ni s’il y a une attaque d’insectes ou une maladie. Il peut y avoir un câblage des branches à faire afin de ne pas endommager l’arbre lui-même, d’autres végétaux ou encore des bâtiments à proximité. Si l’élagage a lieu en hiver, une période où le chêne est en dormance, les réserves naturelles de l’arbre ne seront pas affectées. Par contre, ses défenses naturelles ne s’activeront qu’au printemps suivant, ce qui présente un risque compte tenu des plaies de coupe. À l’opposé, les tailles faites pendant la période où l’arbre a ses feuilles profitent de la circulation de la sève, laquelle assure une défense naturelle contre les agressions fongiques. Cela dit, « élaguer dans le vert » permet de mieux voir l’effet esthétique en cours de réalisation.
Il existe plusieurs types d’élagage dont votre chêne peut profiter. Il y a notamment l’élagage de sécurité (suppression des branches mortes, malades, cassées, etc.) ; l’élagage d’assainissement (suppression des branches nuisibles, interférentes, des rejets, gourmands et chicots, etc.) ; le rehaussement de couronne (augmentation du dégagement au sol) ; l’éclaircissage (aération de la ramure sans changement dimensionnel) ; le rééquilibrage de la ramure (correction pour donner une forme naturelle à l’arbre) ; la restructuration (suite à une coupe importante d’urgence ou d’une fissuration du tronc) ; l’entretien complet (un ensemble d’opérations pour assainir, rehausser et rééquilibrer votre Quercus). Contactez-nous pour plus d’information et conseils sur l’émondage et l’élagage sur la Rive-sud de Montréal.
L’arboriculture n’est pas une science infuse. Chaque variété d’arbres a des caractéristiques propres dont il faut tenir compte, notamment lors des élagages. Les chênes ne font pas exception et, dans leur cas, leur grande valeur esthétique rend très pertinents les suivis et les entretiens réguliers. L’important, il faut le répéter, est d’éviter les coupes radicales, véritables causes de maladie et de pourrissement.
Les spécialistes d’Arbraction connaissent les chênes et maîtrisent toutes les techniques de taille, de haubanage et d’abattage (le cas échéant). Le déchiquetage / broyage des déchets au sol est aussi possible. Pour un projet résidentiel ou commercial sur la Rive-Sud de Montréal, faites appel à nos arboriculteurs d’expérience, bien outillés et bien au fait des règles de sécurité.
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