Arbres et maladies sur la rive-sud de Montréal
24 décembre 2015,
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Des arbres en santé et bien taillés constituent un investissement à bien des égards. Si certains arbres donnent des fruits, pensons aux pommiers par exemple, tous font augmenter la valeur marchande des propriétés (jusqu’à 25% selon les essences et les endroits). Véritables climatiseurs extérieurs en été, spécialement en milieu urbain, les arbres rehaussent l’apparence des quartiers et des rues. Les bandes boisées permettent également de séparer les espaces résidentiels, de les soustraire significativement au bruit ambiant, et de faire écran pour dissuader le passage abusif des piétons. Grâce aux arbres, c’est notre qualité de vie qui augmente : ils purifient l’air et apportent de l’oxygène, ils améliorent la qualité de l’eau (moins de ruissellement et filtration par les racines), ils font obstacle à l’érosion des sols, agissent comme brise-vent, etc.

Les maladies des arbres au Québec: agrile du frêne et cie

La prévention par l’élagage

 

Arbres et maladies sur la rive-sud de MontréalLes arbres sont des êtres vivants; ils peuvent donc être affectés par des maladies. De nos jours, la botanique et l’arboriculture sont en mesure de bien reconnaître les maladies touchant les arbres et de proposer des soins et des mesures prophylactiques. À cet égard, Arbraction offre l’élagage comme mode de prévention (enlèvement des zones malades) et comme solution efficace à de nombreux problèmes.
Cela dit, la simple énumération des maladies possibles suffit à nous faire prendre conscience de la grande résistance des arbres qui nous entourent. À titre illustratif, voyons quelques pathologies. Il y a les différents types d’alternariose, d’anthracnose et de blanc; il y a les brûlures des aiguilles, des feuilles, de la tige, des pousses, etc., les brûlures bactérienne, botrytique, phomopsienne, phylostictienne, etc.; il y a les caries (blanche spongieuse, brune cubique, rouge alvéolaire, etc.), les cloques et les nombreux types de chancres. Il y a également l’excoriose, l’exsudation bactérienne, les flétrissements, la fumagine et la maladie hollandaise de l’orme. Il y a les variétés de mildiou et de moisissures (striée, visqueuse, grise, etc.), le plétin commun, les polypores et les nombreuses formes de pourriture (noire, brune, du collet, etc.), de rouge et de rouille. Il y a la septoriose, la stèle rouge et les taches (bactérienne, cuivrée, foliaire, goudronneuse, phoméenne, septotinienne, etc.). Il y a la tavelure, la verticilliose…

 

Quelques problématiques de santé courantes chez nos arbres au Québec

Ayant pour origine des champignons, des insectes, des bactéries ou des blessures, les maladies affectant les arbres ne sont pas toutes curables. De plus, soigner et guérir un arbre malade demande du temps et un suivi minutieux. D’où l’importance de la prévention, de la détection hâtive des premiers foyers d’infection. Nos spécialistes en élagage, situés sur la Rive-sud de Montréal, peuvent vous aider à ce chapitre. Donnons maintenant quelques détails sur certaines maladies d’arbre communes dans notre secteur :

  • Le blanc des feuilles. De son nom savant « oïdium », cette maladie fongique colore de taches blanches (ou encore les recouvre entièrement) les feuilles de plusieurs espèces. L’impact visuel mis de côté, ce type de blanc n’a pas de conséquences si ce n’est un ralentissement de la croissance de l’arbre. Le champignon quitte (temporairement) l’arbre lorsque les feuilles tombent. Le meilleur soin consiste à aérer la ramure par des élagages spécifiques. Évitez d’arroser le soir.
  • La maladie corticale du hêtre. La cochenille (un insecte) est responsable au départ : elle fait des trous dans l’écorce, ce qui permet à des champignons de s’incruster. Des chancres apparaissent alors, visibles sous la forme de boursouflures suintantes (cire blanche). Une infestation majeure provoquera l’écoulement d’un liquide sombre sur l’écorce. Un arbre infecté peut être valablement traité par des arrosages, un brossage de l’écorce et par l’application d’une huile de dormance (huile végétale + savon à vaisselle).
  • La maladie hollandaise de l’orme. Sans remède, cette maladie afflige les ormes de l’Est canadien. Les feuilles flétrissent l’été, brunissent et tombent précocement. Tant la propagation que l’évolution de la maladie sont rapides. Une fois celle-ci détectée, il faut élaguer le spécimen et procéder à l’application de pesticides. Tout ce qui est enlevé doit être détruit rapidement.
  • La rouille vésiculaire du pin blanc. Affectant plusieurs végétaux, cette problématique fongique est caractérisée, sur le pin blanc, par la présence de plaques orangées qui se forment sur le tronc. Des chancres sont aussi visibles. Il en résulte une sorte d’étranglement du tronc accompagné d’écoulements résineux. Pour traiter l’arbre, il faut enlever l’écorce là où les champignons se trouvent, en excédant la zone touchée. Les élagueurs d’Arbraction peuvent limiter les dégâts.
  • La mineuse du thuya. Appelée communément ici « cèdres », ces conifères subissent fréquemment les assauts de chenilles qui s’en prennent à l’extrémité des tiges nouvelles, ce qui les fait jaunir et dépérir. Les dégâts commencent en mai et peuvent emporter une haie entière. L’élagueur doit couper rapidement les pousses de l’année et vaporiser l’arbre avec une huile de dormance.
  • La lécanie de Fletcher. Il s’agit d’une variété de cochenille. Ses larves, brunes et sphériques, sucent la sève des feuilles (des conifères peuvent aussi en être victimes). Vers juillet et août, les arbres atteints semblent brûlés. Les produits à base de pyréthrine sont pertinents (jusqu’en septembre); faites néanmoins vaporiser de l’huile de dormance au printemps.
  • La tache goudronneuse et les phytoptes de l’érable. Les feuilles de nos érables sont souvent enlaidies par des taches noires qui deviennent importantes à la fin de l’été. Comme cette maladie issue d’un champignon est omniprésente, il n’y a pas grand-chose à faire. Quant aux phytoptes, il s’agit d’acariens suceurs de sève dont la présence n’est toutefois pas nuisible à l’arbre. Leur action est confirmée par l’apparition d’excroissances vertes (ou rougeâtres) sur l’arbre.
  • L’agrile du bouleau. Ce sont les larves de cet insecte qui perturbent le système vasculaire de l’arbre : les galeries creusées entravent la circulation de la sève. Tous les bouleaux sont visés, un peu moins le bouleau noir, et surtout les spécimens peu entretenus ou manquant d’eau. La meilleure option est de faire abattre l’arbre trop infecté.
  • Le blanc, le balai de sorcière et la brûlure bactérienne du lilas. Le mildiou poudreux (ou blanc du lilas) est une maladie fongique assez inoffensive ayant pour effet de recouvrir les feuilles d’un duvet blanc, habituellement en août. Une maladie beaucoup moins grave que la tache foliaire, d’origine bactérienne, et qui force à couper toutes les branches infectées. Un microorganisme entraîne par ailleurs un défaut de croissance du lilas; là aussi il faut tailler régulièrement et désinfecter les instruments. Autre forme de dépérissement possible : les extrémités des pousses se dessèchent ou se noircissent, et les feuilles sont mal formées et portent des plaies brunâtres. On parle alors de brûlure bactérienne. L’arboriculteur doit procéder à une taille relativement agressive puisqu’il faut remonter à 60 cm (quand c’est possible) sous la partie touchée

 

Contrôler la progression de l’agrile du frêne sur la Rive-Sud de Montréal

Parmi les maladies touchant les arbres ayant fait la manchette des journaux au cours des dernières années, il y a celle causée par l’agrile, cet insecte qui affectionne tout particulièrement les frênes. Comme la Ville de Montréal a planté des milliers de frênes sur son territoire et qu’elle s’est vue forcer d’en abattre des centaines, les médias se devaient d’en parler. Or, il y a également beaucoup de frênes sur la Rive-Sud de Montréal et en Montérégie. Abraction est bien au fait de la problématique de l’agrile du frêne et encourage tant les autorités municipales que les particuliers à adopter également une stratégie préventive face cette menace.
Introduit accidentellement en Amérique du Nord il y a une vingtaine d’années, sans prédateurs ici, le coléoptère asiatique (agrile) responsable de l’abattage de millions de frênes est arrivé à Carignan (Rive-Sud) en 2008. Mesurant un demi-pouce de longueur, ayant un corps aplati vert métallique, l’agrile du frêne se nourrit du bois sous l’écorce de toute espèce de frêne, mais il est inoffensif pour l’humain. On reconnaît qu’un frêne en est infesté lorsque l’arbre perd son feuillage à la cime de sa couronne, lorsque les galeries sous l’écorce sont en forme de « S » et que les trous percés par l’insecte ne sont pas ronds, mais en forme de « D ».
À titre préventif, vous pouvez traiter vos frênes en leur injectant un insecticide systémique qui va être assimilé par les insectes. Quatre produits sont homologués sur le marché canadien : Confidor, Acecap, IMA-jet et TreeAzinTM (le plus probant). Un traitement est relativement efficace même si l’arbre est atteint (20% à 30%). Les parties touchées doivent cependant être coupées. Au-delà de 30%, la circulation de la sève ne peut plus se faire correctement, et l’arbre doit être abattu.
Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec reçoit les échantillons (prélevés rigoureusement) que toute personne peut lui transmettre (insectes ou parties d’arbre malades) et il procède à des analyses afin de valider le type de problématique possible. En tant qu’entreprise arboricole responsable, Arbraction offre pour sa part un service de diagnostic à domicile, complété par des conseils en ce qui a trait aux moyens d’intervention. Le but est de minimiser les impacts négatifs des maladies et des insectes, notamment ceux de l’agrile du frêne sur les territoires de la Rive-Sud de Montréal et de la Montérégie.

 

L’élagage comme outil de lutte contre les maladies des arbres

Rappelons en terminant qu’entretenir un arbre lui donne toujours plus de chances de combattre maladies et insectes. L’élagage n’est pas uniquement affaire d’esthétique et de sécurité. En faisant tailler vos arbres, en leur faisant profiter de coupes de croissance, de coupes structurales ou de coupes d’urgence, vous les rendez plus forts, plus résistants. Pour chaque espèce, pour chaque spécimen, Arbraction propose la solution la moins radicale, la moins agressive pour vos arbres, et ce, qu’ils soient sains, affectés ou infestés. N’hésitez pas à nous contacter pour connaître nos prix pour l’élagage de vos arbres. En arboriculture, la prévention est toujours une excellente approche.

 

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